26 mars 1814 : Joseph, médecin et Franc-Maçon, meurt dans sa maison du boulevard Saint-Honoré à Paris entouré de sa femme et de Nicolas, son ami et frère.
De nos jours : Xavier, descendant de Nicolas, s’apprête à frapper à la porte du Temple...
Après un ouvrage documentaire où Eric Gregor partageait son expérience de maçon, il publie un très surprenant et agréable roman historique autour du célèbre Joseph Guillotin.
Lorsqu’on lit la quatrième de couverture, on annonce une rencontre avec Joseph Guillotin, les adjuvants et les opposants qui gravitent autour de lui, puis, une rencontre avec le descendant d’un certain Nicolas Hobereau qui est sur le point d’être initié. Donc on peut s’attendre à un voyage temporel comme on retrouve dans la plupart … des polars. Et là, on est dans un roman historique. Alors oui, il y a des sauts temporels. Ceux-ci s’étendent sur trois décennies, entre les années 1780 et les années 1810. On chevauche les 18ème et 19ème siècle avec en point d’orgue, la Révolution française.
L’imagination populaire a une vision tronquée de la vie de Joseph Guillotin et j’en veux pour preuve l’un dernier chapitre où le descendant de Nicolas Hobereau rencontre une vendeuse de prêt-à-porter, mal à l’aise avec le nom. L’invention de la guillotine, c’est « un peu » comme la créature de Frankenstein. Elle prend le dessus sur son créateur, sauf que dans ce cas, on apprend que Joseph Guillotin voulait un moyen pour éviter les actes de torture et de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité. On dit dans le livre : « Comment monsieur ! Vous souhaitez donc qu’on traite les serfs et les princes de la même façon ? »
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