" J'éprouvais cependant une angoisse et une grande crainte en me demandant comment avec des pattes si énormes et si longues, je pourrais monter une faible dame, comment ce corps si clair, si tendre, tout pétri de lait et de miel, je pourrais l'enserrer entre mes rudes sabots, ces lèvres mignonnes, toutes empourprées d'une rosée céleste, en approcher ma large et hideuse bouche, avec ses dents laides et dures comme pierre, et leur donner des baisers, enfin, comment une femme, bien qu'elle ne fût que désir, jusqu'au bout de ses jolis ongles, pourrait recevoir en elle un membre aussi formidable ! " Un âne regarde vivre les hommes au temps de l'empereur Marc Aurèle. -- [4e de couv.].
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