Il a ses adorateurs, ses exégètes, ses livres cultes. On le retrouve, dit-on, dans les toiles de Seurat, dans l’architecture gothique, sur la façade du Parthénon, et jusqu’au cœur de la Grande Pyramide. Le nombre d’or, symbole même des pouvoirs occultes du nombre, semble relever d’un mythe immémorial.
Le physicien Herbert E. Huntley, dans La Divine Proportion, dévoile les propriétés mathématiques certes exceptionnelles et fascinantes de ce nombre, non sans céder quelque peu aux fantasmes qu’il a suscités. Et c’est une historienne d’art, Marguerite Neveux, qui procède, dans sa Radiographie d’un mythe, à la réévaluation critique et salutaire du rôle d’un nombre qui, hors mathématiques, est sans doute trop doré pour être honnête. Cette nouvelle édition comprend un chapitre inédit sur les avatars culturels récents de la « divine proportion » jusqu'au Da Vinci Code.
Marguerite Neveux
Maître de conférences en histoire de l’art à l’université Paris-I.
Herbert E. Huntley
Physicien britannique, il a été professeur à l’université du Ghana.
check_circle
check_circle
Commentaires (0)
Votre avis ne peut pas être envoyé
Signaler le commentaire
Signalement envoyé
Votre signalement ne peut pas être envoyé.