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Préface de Yannick Haenel « J’allais, les yeux bandés, chancelant, hésitant ; j’étais orgueilleux, arrogant, content de mener la vie fausse et restreinte du citadin. La lumière de la Grèce m’a ouvert les yeux ; elle a pénétré mes pores et dilaté tout mon être. » En 1939, alors que l'Europe bascule dans la guerre, Henry Miller rejoint la Grèce à l'invitation de son ami Lawrence Durrell. Il n'a pas un sou, ses livres sont frappés par la censure aux Etats-Unis, et c'est sans doute ce dépouillement qui lui permet de partir corps et âme à la rencontre de la Grèce et de celui qui en incarne à ses yeux l’ethos : le conteur, poète et jouisseur Katsimbalis. Henry Miller naît en 1891 à Brooklyn. Il exerce plusieurs métiers avant de se consacrer à l’écriture. En 1920, il épouse June, qui sera sa muse et le personnage central de plusieurs de ses romans. En 1930, il s’installe pour quelques années à Paris, où il se lie avec de nombreux peintres et écrivains et rencontre Anaïs Nin. Il ne retournera aux États-Unis qu’en 1942. Il vit en Californie, où il mourra en 1980. Des Tropiques à J’suis pas plus con qu’un autre, de Printemps noir aux trois volumes de « La Crucifixion en rose », Miller inaugure une approche inédite de l’écriture qui mêle fiction et autobiographie, lyrisme et crudité verbale. Décriée, censurée pour obscénité, son œuvre figure désormais parmi les incontournables de la littérature américaine au XXe siècle.
Récit de son voyage initiatique en Grèce, Le Colosse de Maroussi est considéré comme le plus grand texte de l' uvre de Henry Miller.
Il y relate l'émerveillement tant sensoriel qu'intellectuel qui le saisit dès son arrivée, ses péripéties de voyageur mais surtout sa rencontre avec le dionysiaque conteur Katsimbalis qui le révèlera à lui-même.
Une ode à la vie et à la création écrite dans cette prose joyeuse, lyrique et profonde si propre à Miller.
Préface de Yannick Haenel.
«La lumière de la Grèce m'a ouvert les yeux, a pénétré mes pores, a fait se dilater mon être tout entier. J'ai retrouvé ma patrie; le monde avec le centre véritable, la signification réelle de la révolution »
Miller a 50 ans lorsqu'il écrit Le Colosse de Maroussi. Écrivain accompli, il a déjà publié les sulfureux Tropique du Cancer et Tropique du Capricorne : pourtant, beaucoup considèrent Le Colosse comme son plus grand livre. Miller y retrace son unique voyage en Grèce à l'invitation de Lawrence Durrel, en 1939, alors que l'Europe bascule dans la guerre. Il n'a pas un sou, ses livres sont frappés par la censure aux États-Unis, et c'est sans doute ce dépouillement qui lui permet d'accéder à lui-même pendant ce voyage tout d'éblouissement et de joie pure.
Dans une prose lumineuse, exaltée, Miller relate sa rencontre avec la Grèce et celui qui en incarne à ses yeux l'ethos : le conteur, poète et jouisseur Katsimbalis. D'autres personnages, figures tutélaires ou simples inconnus, traversent ce récit de voyage qui, peu à peu, prend la forme d'un véritable manifeste. On rit, on exulte avec Miller en lisant ce texte qui changera à jamais sa vision du monde, de la vie et de la littérature.
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