Au début du XVIIIème siècle, les maçons se réunissaient dans un local profane, le plus souvent des arrière-salles de tavernes. Ces locaux ne pouvaient posséder de décoration fixe. Pour que la salle d’auberge se transforme en temple maçonnique, il suffisait que les principaux symboles soient présentés aux maçons afin qu’ils nourrissent leur méditation. Ainsi, à l’ouverture des travaux, un officier traçait le tableau de loge à la craie au centre de la pièce, à même le sol. A la clôture des travaux, ce même officier devait l’effacer soigneusement avec une éponge mouillée. Mis en ordre par les rites pratiqués, les symboles restent alors des signes évocateurs qui recréent en chacun de nous une identité profonde et particulière. Supports de méditation, mais aussi réservoirs d’énergie par leur valeur suggestive, ils prennent ancrage dans l’inconscient collectif, en maintenant les mythes. Jean Claude Rochigneux est ancien grand orateur du Grand Orient de France. Il a rédigé ou dirigé la publication des ouvrages suivants : ‘Livre Blanc de la laïcité’, ‘Grand Orient de France – Centre culturel maçonnique’, ‘Questions a l’étude des loges dans les obédiences de la franc-maçonnerie française’ en collaboration avec Alain Bauer. Il a dirigé également Les Cahiers de Tristan Duché.
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