Avec ce troisième volet du triptyque reliant Alchimie et Franc-maçonnerie, nous plongeons maintenant dans l’univers particulier de la mort et de la palingénésie du maître Hiram.
Accompagné de Salomon, le roi qui parle aux oiseaux, et de la belle Sulamite du Cantique des cantiques, l’auteur nous appelle à un voyage intérieur, là où les mots prennent un sens, non pas vers la liberté mais plus modestement vers la libération : se métamorphoser pour modifier la materia prima, notamment par cette étape essentielle qu’est la putrefactio de la graine hiramique en terre ceinte d’acacias.
En ce monde diffus qui se situe à la limite de la psychologie et des religions, il faut être très attentif à ce qui se joue derrière les mots surtout s’il sont précédés d’une majuscule et suivis de termes définitifs tels qu’universel ou éternel.
Il s’agit peut-être de retrouver le divin en soi, le Dieu intérieur qui fait que chacun de nous est unique sans que la démarche proposée ici ne remette en cause quelque expérience religieuse que ce soit. La seule limite est le respect réciproque de l’autre et de sa foi en l’Autre, que ce dernier soit un dieu monothéiste, Zeus ou l’anima de la Nature.
Il faut ici considérer l’Alchimie comme un complément de philosophie et de compréhension du Monde que nous sommes et de celui qui nous entoure, pour sortir de nos obscures profondeurs et accéder aux Lumières.
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