Outre les Evangiles de Matthieu, Marc, Luc, Jean, on peut aujourd'hui méditer ceux de Philippe, Pierre, Barthélemy et, plus particulièrement, celui de Thomas. Mais il en est un, l'Evangile de Marie, qui demeure pratiquement ignoré du grand public.
La première rédaction de cet Evangile, traduit et commenté ici par Jean-Yves Leloup, théologien orthodoxe et philosophe, se situerait aux alentours de l'an 150. Il s'agirait donc, comme les autres Evangiles, d'un des textes primitifs du christianisme. II est attribué à Myriam de Magdala, cette Marie-Madeleine qui fut le premier témoin de la Résurrection. Myriam y apparaît sous un jour nouveau. Elle n'est pas seulement la pécheresse dont nous parlent les Evangiles canoniques et les traditions récentes, mais aussi l'amie intime de Yeshoua, "l'initiée" qui transmet ses enseignements les plus subtils...
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