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"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..."
Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan – Ivens.
Aujourd’hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu’elle a vu et connu dans les camps d’extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d’y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...
née à Paris en 1925, a longtemps travaillé au marché d'Aubervilliers, vendant caleçons, chaussettes et dessous. Elle et sa famille ont fait l’objet d’un récit, signé Philippe Dana : Ginette Kolinka, une famille française dans l’histoire (Kero, 2016). Marion Ruggieri l’a accompagnée avec talent et affection dans l’écriture de ce récit hors du commun.
Elle est journaliste à ELLE et sur France 5, dans « C à vous » . Elle est l’auteur chez Grasset de Pas ce soir, je dîne avec mon père et de Donne-moi la main pour traverser (2018).
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