Ainsi parle, ou plutôt écrit, Florence Deville-Patte, dans cet essai qui invite chacun à redécouvrir 24 mots, soigneusement choisis, à travers une étude étymologique. Le tout dans une promenade au cœur de la langue, un éloge de la culture classique, avec une touche autobiographique.
On voudrait te faire croire qu’un vocabulaire minimal te suffit, que le lexique bienséant se limite à la mémorisation des grandes marques, à l’utilisation des mêmes pauvres mots, qu’il suffit de « communiquer » avec des formules toutes faites pour se donner l’impression d’exister. Faut-il pour autant se contenter de cette mécanique ?
L’histoire de l’homme n’est-elle pas liée à celle des mots créés par lui ? Concomitance. Si l’on ignore leur passé, si l’on fait fi de leur richesse, il ne restera plus qu’à suivre les slogans des bateleurs et leur poésie de pacotille, en croyant que les mots ne sont que des sons arbitraires et en te privant à jamais de ces trésors que se sont transmis les générations, siècle après siècle....
« Je vais te parler des mots que j’aime ou qui simplement m’interpellent : certains sont jolis à entendre, d’autres ont une histoire qui mérite d’être contée. Forts de leur étymologie, les mots véhiculent des images et stimulent l’inspiration, invitent à la rêverie », conclut cette enseignante de lettres classiques, qui officie dans un collège de Marseille.
L’ouvrage est préfacé par Rudy Ricciotti, célèbre architecte français, auteur du Mucem à Marseille, et la postface est signée Jean-Victor Vernhes, Maître de conférences honoraire à l’Université d’Aix-Marseille
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