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À cent ans, Hubert Germain est l'un des quatre Compagnons de la Libération encore en vie. « Quand le dernier d'entre nous sera mort, la flamme s'éteindra. Mais il restera toujours des braises. Et il faut aujourd'hui en France des braises ardentes ! » C'est le message que veut laisser dans ce témoignage inédit, celui qui, à 19 ans, rallia la France libre dès les premiers jours. Lors de leur rencontre à Londres, le général de Gaulle lui dit simplement : « Je vais avoir besoin de vous. » Chevalier de la Légion d'Honneur à 21 ans, Compagnon de la libération deux ans plus tard - « Quand vous êtes reçu comme Compagnon, c'est comme si la foudre vous tombait dessus » -, il sera aussi maire, député puis ministre de Georges Pompidou. Légionnaire de la mythique 13e DBLE, il a combattu à Bir Hakeim, El Alamein, en Italie où il est blessé, puis durant toute la campagne de libération de la France. « Vous m'emmerdez avec Germain ! », rétorque le général de Gaulle alors qu'on le presse, vingt ans plus tard, d'écouter celui qu'on a envoyé rencontrer les émissaires des généraux putschistes d'Alger. Hubert Germain pardonne tout à celui qu'il considère comme son deuxième père.
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